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Présenté en 1996 à la presse, le Freelander a fait couler sans doute autant d'encre à lui tout seul que tous les autres modèles de Land réunis. La raison en est simple, c'est le premier véhicule estampillé Land Rover dépourvu de gamme courte. Le vent avait déjà soufflé lors de la sortie du Discovery, jugé par les plus extrémistes comme trop japonais, mais là, c'est une véritable tornade médiatique qu'a provoqué le Freelander. Il est vrai qu'au premier abord, ce choix technique peut surprendre de la part d'un constructeur comme Land Rover. Exit les ponts et la gamme courte, des capacités en tout-terrain indigne de ses prestigieux aînés, mais qu'est-il donc passé par la tête des ingénieurs anglais ? La réponse est toute simple. Il ne faut pas considérer le Freelander comme un Land au rabais. Il faut le comparer aux véhicules qu'il entend concurrencer, RAV 4 en tête, pour s'apercevoir qu'il mérite de porter fièrement l'ovale vert. Accueil, luminosité, qualité de vie à bord, sobriété, performances (relatives) en tout-terrain, font que la parenté est indéniable. De plus, l'absence de gamme courte est palliée par un arsenal d'aide électronique qui permet au novice de progresser en toute confiance en tout-terrain. L'ETC est un antipatinage électronique qui freine la ou les roues en perte d'adhérence. En conditions optimales d'utilisation, ça fonctionne comme si le Free possédait 3 blocages. Le HDC, est un frein électronique qui ralentit le véhicule en descente en agissant sur chaque frein. Une sorte de 1ère courte qui ne fonctionne que pour descendre malheureusement ! Le Freelander possède également l'ABS, et un équipement de série impressionnant qui relègue n'importe quel concurrent au rang de caisse à savon. Le résultat ne s'est d'ailleurs pas fait attendre, puisque le Freelander est aujourd'hui le 4x4 compact le plus vendu en Europe. Est-ce grâce à sa tenue de route et à son confort largement au dessus du lot ? A ces performances en TT supérieures à ses concurrents directs ? Un peu de tout cela sans doute. Mais le Freelander avait surtout lors de sa sortie un avantage certain sur la concurrence : un Diesel. Certes peu puissant, 97 ch, il ne faisait pas du Free un foudre de guerre, mais lui permettait d'afficher une frugalité de bon aloi en ces temps d'inflation immodérée des prix affichés à la pompe. L'autre moulin, un 1,8 l essence affiche 120ch, offre des performances légèrement supérieur mais n'est guère agréable ni économique. Son succès est peut-être aussi lié à tous les petits détails qui rappellent ses glorieux ainés. Son capot évoque celui du Range, son toit a le même décroché que celui du Disco, les petits feux ronds sont un clin d'oeil au Def... Il y a quelques semaines, Land Rover a fait subir au Freelander une grosse évolution (une mini révolution même). Nouveau diesel TD4 de 112 ch, nouveau moteur V6 177 ch, boite auto disponible en option sur le TD4 et de série sur le V6, et des améliorations dans tous les sens. A l'occasion de l'introduction du freelander sur le marché américain, Land Rover a présenté 2 séries spéciales dont une baptisée "Kalahari", qui ressemble étrangement à la préparation effectuée sur ce véhicule pour la participation à une certaine aventure sponsorisée par un cigarettier dont le logo est un chameau. Vous voyez de quoi je parle ? La preuve en image...
Pour plus de détails sur le Free du Camel et ces autres véhicules mythiques, rendez-vous sur la page qui leur est dédiée. Afin de faire mieux connaissance avec la bête, je vous propose de suivre les liens ci-dessous.
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